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L’environnement du Bangladesh

Le Bangladesh est une République populaire en bangla «গণপ্রজাতন্ত্রী বাংলাদেশ», Gônoprojatontri Bangladesh, est un pays du sous-continent indien. Situé au nord du golfe du Bengale, quasiment enclavé dans l'Inde, il a une petite frontière commune avec la Birmanie. "Bangladesh" est une combinaison des mots bangla « Bangla » et « Desh » ce qui signifie le pays ou la terre où la langue est parlée Bangla.

Avec une superficie de 147570 km², le Bangladesh est l'un des pays les plus densément peuplés du monde. En avril 2014, sa population était évaluée à 155 575 171 habitants[1] avec 1054 habitants/km². Dhaka est la capitale du Bangladesh où cette aire urbaine de 815,8 km² regroupe 13064369 habitants en 2013. L'agglomération de Dhaka  demeure la 9e plus grande métropole du monde.

 

 

 

 

 

Le Bangladesh est organisé en divisions, districts, upazila ou thana, parishad et villages. Les sept divisions sont, du nord au sud, Rangpur, Râjshâhî, Dhaka, Sylhet, Khulna, Barisâl et Chittagong, chacune nommée d'après leur capitale. Il existe 64 districts et 482 upazilas.

En 2030, il est prévu que 40% de la population réside dans les villes et les centres urbains. Un facteur d'influence est l'augmentation de la population, qui devrait augmenter d'environ 50 millions en 2030. Ce qui montre que la population de Bangladesh va augmenter dans les années avenir qui est un des push fateurs.

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L’environnement politique

Depuis 1990, le Bangladesh vit sous un régime de démocratie parlementaire dans lequel deux partis, le Bangladesh Nationalist Party (BNP) et l’Awami League (AL), se succèdent au pouvoir, dans le cadre d’un mode de scrutin uninominal à un tour (gouvernements BNP en 1991-1996, AL en 1996-2001, BNP jusqu’en janvier 2007, AL depuis janvier 2009. Le Parlement monocaméral appelé le « Jatya Sangsad » compte 350 sièges, dont 50 sont réservés aux femmes. La législature dure cinq ans.

L’Awami League, aujourd’hui présidée par Sheikh Hasina, est à l’origine du mouvement qui a conduit le pays vers l’indépendance en 1971, sous la houlette de Sheikh Mujib Ur-Rahman. Le BNP est dirigé par Khaleda Zia, la veuve du général Zia Ur-Rahman, fondateur du parti au pouvoir de 1976 à 1981. Le Jamaat-e-Islami (JEI), parti radical islamiste, a formé une coalition avec le BNP au pouvoir de 2001 à 2006.

Les dernières élections législatives, en décembre 2008, ont été remportées par l’Awami League. Les prochaines élections législatives se tenaient le 5 janvier 2014 et l’Awami League a encore remportés. Pour protester contre la suppression du système de gouvernement intérimaire, mis en place en 1996 pour organiser de manière indépendante les élections générales, le BNP a décidé de boycotter le scrutin.

La politique étrangère du gouvernement bangladais donne la priorité au développement économique. Le Bangladesh s’attache à défendre les intérêts des PMA, notamment au sein de l’ONU et de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC). Dhaka entend également porter la voix des pays les plus menacés par le réchauffement climatique. Le pays soutient fortement la coopération régionale dans le sous-continent indien, et le développement des échanges avec la Chine et l’Asie du Sud-Est.

Les relations entre l’Inde et le Bangladesh, malgré des différends anciens, sont marquée par un rapprochement récent. La visite du Premier ministre indien à Dhaka en 2011 a permis de mettre un terme aux conflits frontaliers qui opposaient les deux pays depuis 1971. Mais des différends subsistent sur le partage des eaux du fleuve Teesta et le transit des marchandises indiennes par le Bangladesh.
Le Bangladesh a été à l’origine de la création en 1985 de l’Association des Pays d’Asie du Sud pour la Coopération régionale (SAARC). La SAARC a mis en place un accord de libre échange en Asie en Sud (SAFTA) entré en vigueur le 1er janvier 2006, ainsi qu’une coopération renforcée contre le terrorisme.

En 1997 a été lancée une organisation régionale de coopération regroupant le Bangladesh, l’Inde, la Birmanie, Sri Lanka et la Thaïlande (BIMST-EC), à laquelle le Népal et le Bhoutan ont adhéré en 2003. Le Bangladesh est membre depuis janvier 2000 de l’Association des Pays riverains de l’Océan Indien pour la Coopération régionale (IOR/ARC). Depuis 2005, Dhaka est membre du Forum Régional de l’Association des Etats d’Asie du Sud-Est (ASEAN). Quatrième pays musulman du monde, le Bangladesh est un membre éminent de l’Organisation de la Conférence islamique (OCI).

L’environnement économique

Le PIB du Bangladesh est du 145.43 milliards $USD en 2013 et le PIB/habitants est du 930,46$USD. Le PIB a connu une croissance de 5,757%. Le Bangladesh s’est fixé l’objectif de quitter d’ici 2021 le groupe des Pays les Moins avancés pour rejoindre les Pays à Revenu intermédiaire. Le dynamisme de son économie (croissance de 6,3% en 2012, 6,7% en 2011) s’explique par un secteur privé entreprenant et une main d’œuvre à bas coût, doublés d’un système européen d’avantages commerciaux attractif pour les investisseurs étrangers. Les principaux secteurs d’activités sont agriculture (21.04%), industries (26.60) et services (52.36).

Le Bangladesh est le 4ème producteur mondial de produits d’habillement. Malgré le ralentissement économique de ses principaux pays clients, la filière textile reste dynamique. L’économie bangladaise présente cependant de fortes vulnérabilités structurelles externes : concentration géographique des exportations (75% vers l’Union européenne et les États-Unis) et importance des transferts des migrants (11% du PIB).

Le 24 avril 2013, l’effondrement d’un immeuble abritant cinq ateliers de confection à Savar (Rana Plazza) a provoqué la mort de plus d’un millier de personnes et mis en lumière les conditions de travail très difficiles des ouvriers bangladais du secteur textile.

En 2010 les principaux bailleurs de fonds du Bangladesh étaient le Royaume-Uni (228 M US D, 16% de l’aide totale), l’Union européenne (189 M US D, 13%), les Etats-Unis (125 M US D, 8,8%) et la Banque mondiale (110 M US D, 7,8%). La stratégie 2011-2014 de la Banque mondiale prévoit une enveloppe de 6,1 Md US D et le programme 2011-2015 de la Banque asiatique de Développement 4,5 Md USD.

L’environnement social

Bangladesh a enregistré une amélioration considérable de ses indicateurs sociaux au cours des vingt dernières années. Mais Bangladesh n’a pas atteint ses objectifs en matière de santé, d’éducation et de création d’emplois et connaît des problèmes systémiques liés à l’offre de services et à la hausse du taux de chômage. Ses avancées dans les secteurs sociaux sont réparties inéquitablement entre les riches et les pauvres, entre les hommes et les femmes et entre la population en général et les minorités ethniques. 

La pauvreté touche près de 50 % de la population et 30 millions de personnes peuvent être considérées comme extrêmement pauvres. La pauvreté et l’insécurité alimentaire sont directement liées à l’accès aux ressources naturelles, en particuliers aux terres. Près de 65 % des pauvres des campagnes sont sans terre.

Le secteur de la santé est écrasé par le fardeau des maladies transmissibles et des problèmes de santé reproductive, couplé à l’incapacité du service de santé publique de répondre aux besoins des pauvres. Les taux de mortalité maternelle et infantile sont élevés, la prévalence de la tuberculose est parmi les plus importantes au monde, le paludisme reste un problème majeur de santé dans 13 des 64 districts du pays et les infections respiratoires et la diarrhée constituent des causes importantes de morbidité et de mortalité. La santé est aussi liée à l’inégalité entre les hommes et les femmes. Le gouvernement a encore beaucoup de chemin à parcourir pour offrir aux femmes et aux filles un accès égal aux soins de santé, réduire la mortalité maternelle et offrir aux filles des chances égales de passer le cap de l’enfance et de pouvoir s’inscrire à l’école primaire en bonne santé.

Avec près de 18 millions d’écoliers dans l’enseignement primaire et 11 millions dans l’enseignement secondaire, le système éducatif bangladais est un des plus grands parmi les pays en développement. Sa taille est comparable à celles des systèmes du Brésil et du Nigeria. Le niveau actuel des dépenses publiques est de 15 dollars par étudiant et le taux d’encadrement est d’un enseignant pour 38 écoliers dans le cycle primaire.

Actuellement, le Bangladesh connaît un nombre record de chômeurs, estimé à 30 millions. Quelque 40 % des 66 millions personnes qui constituent la population active sont sous- employées. Seuls 3 à 4 % son employés à temps plein. Avec l’entrée de plus d’un million de personnes sur marché de l’emploi chaque année, le gros de la main-d’œuvre non productive est en augmentation, mais les secteurs d’emploi formels peuvent à peine absorber les nouveaux demandeurs d’emploi. Une grande majorité de la main-d’œuvre reste dans l’économie informelle, caractérisée par de faibles salaires, de mauvaises conditions de travail et l’absence de sécurité sociale. Le taux de chômage a augmenté de 1,9 % dans les années 1980 à près de 4 % au cours des dix dernières années.

L’environnement technologique

Comme une économie à faible revenu Bangladesh n’est pas bien se développer dans le secteur des TI. Bien que ce soit les grandes villes comme capitale Dhaka ou la ville portuaire de Chittagong et le siège de la division sont moyennement développés, mais les zones rurales sont encore en développement. Bangladesh avec son taux élevé d’analphabétisme, supposons qu’il faudra beaucoup de temps pour devenir un pays de haute technologie. Seulement 7% de la population du Bangladesh, où la plupart d’entre eux sont jeunes générations (génération Y) qui utilise l’Internet pour leurs besoins quotidiens. Mais récemment le gouvernement prend une initiative pour améliorer son secteur IT. Grandes banques et instituts financiers de développer leur département IT et utiliser les services bancaires par Internet pour leurs opérations quotidiennes. Bien que le transfert de l’argent étranger dépendent encore de virement télégraphique traditionnel mais maintenant un utilisateur de journée peut accéder à leur compte à partir de n’importe où dans le monde grâce à Internet.

L’environnement culturel

Le Bangladesh a une culture comprenant des éléments nouveaux et anciens. Bien que le Bangladesh soit un pays très jeune encore (il n’a obtenu son indépendance qu’en 1972), il est réputé pour sa très ancienne tradition culturelle de poètes et d’écrivains. C’est la raison pour laquelle les gestionnaires et le personnel locaux accueillent à bras ouverts un expatrié qui peut s’exprimer d’une manière civile, ferme et agréable. Les Bangladais n’aiment pas qu’on leur parle d’une manière condescendante.

L’éducation, l’expérience et le leadership, en particulier, sont des qualités fondamentales. Il est également important d’être qualifié et compétent. Les employés peuvent montrer qu’ils acceptent les gestionnaires ou les superviseurs en notant ce qu’ils disent et en exprimant leur admiration ou leur appréciation de l’opinion du superviseur.

Habituellement les Bangladais ne respectent les échéances qu’avec réticence et ils ont de la difficulté à être ponctuels. Il est conseillé de faire des suivis pour l’échéancier/le progrès de tous les produits.

Dans la plupart des organisations du Bangladesh, il y a une hiérarchie précise et les gestionnaires expatriés doivent la respecter. En cherchant à passer outre à cette structure, un expatrié peut souvent provoquer une « humiliation collective ». Les Bangladais sont naturellement ouverts au changement, mais c’est la manière de l’amener qui fait toute la différence.

Les autorités compétentes sont toujours celles qui prennent les décisions, notamment le directeur de l’institution ou le chef de département. Dans le cas des ministères, les décisions dépendront des propositions ou des questions à l’étude. Celles-ci peuvent être prises au niveau du secrétaire adjoint ou monter jusqu’au niveau du ministre. Dans certains cas où il est question d’un problème en particulier, la décision revient au premier ministre. En ce qui a trait à une réponse immédiate, il suffit de s’adresser un superviseur.

Gestionnaires du Bangladesh ont tendance à avoir un style plutôt autocratique. Les décisions sont prises au sommet du pays et transmis aux gestionnaires de mettre en œuvre. Bien que le décideur peut consulter des experts techniques avant de prendre une décision, il ne cherche pas le consensus, tout simplement suffisamment d'informations pour prendre une décision intelligente  Subordonnés ne remettent pas en question ce que généralement un gestionnaire dit que ce serait considéré comme un comportement inapproprié.

Si on veut travailler avec Bangladesh, la sensibilité interculturelle est nécessaire et il est important de se rappeler que l'honneur et la réputation jouent un rôle important au Bangladesh.

L’égalité des sexes : Le statut socio-économique, politique et juridique des femmes et des filles au Bangladesh est beaucoup moins élevé que celui des hommes et des garçons, ce qui donne lieu à une combinaison de facteurs complexes qui régissent les relations hommes-femmes dans la vie publique et privée. Les conséquences du statut peu élevé des femmes sont notamment : le taux élevé de pauvreté et d’analphabétisme, la mauvaise santé, le manque de compétences pour travailler, le chômage et, en général, un manque d’accès aux opportunités sociales et économiques de participer au processus de développement de la société.

La discrimination continue à être une source de préoccupation majeure au Bangladesh en dépit des efforts du gouvernement pour établir l’égalité entre les sexes. La discrimination envers les femmes se produit de diverses manières et notamment à travers des coutumes telles que la loi sur l’héritage qui veut qu’une femme n’ait droit qu’à la moitié de la part qu’hériterait un fils de son père. D’autres pratiques telles que les mariages d’enfants et les dots qui y sont associées persistent en dépit du fait qu’elles sont illégales et inconstitutionnelles. Les cas de violence contre les femmes qui résultent de demandes de dots restent souvent impunis car il n’est pas toujours facile d’appliquer la loi.

Bien qu’elles constituent la moitié de la population, les femmes sont absentes de toutes les sphères de la vie publique. Elles y participent très peu en général. Mais la situation a commencé à s’améliorer dans les 10 dernières années. Pour satisfaire à son engagement sur le plan national et international, le gouvernement du Bangladesh a pris de nombreuses mesures significatives dans divers secteurs pour instaurer l’égalité entre les hommes et les femmes. Ces mesures ont été appliquées dans différents secteurs, dont le domaine de la politique nationale, le domaine du droit, les droits des femmes, les médias, la violence contre les femmes, les femmes et l’environnement, les enfants de sexe féminin, l’enregistrement des naissances, les femmes et l’éducation, les femmes et la santé, etc.

La religion : Au Bangladesh, la religion est pratiquée ouvertement, mais les gens ne sont pas des fanatiques. Néanmoins, il est conseillé de ne pas discuter ouvertement de ses propres croyances.

La classe : Du point de vue du revenu, on peut distinguer trois catégories : les riches (la classe supérieure), les gens aisés (la classe moyenne) et les pauvres (la classe inférieure).

Le groupe ethnique : L’appartenance à un groupe ethnique n’est pas un facteur d’importance au Bangladesh.

Les Bangladais sont par tempérament très amicaux et accueillants envers les étrangers et en particulier les Canadiens à cause des relations d’amitié et de bienveillance du Canada envers le Bangladesh.

 

 

 

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